Il paraît que tous les chemins mènent à Rome. Une fois sur place pourtant, difficile de ne pas se perdre dans ce millefeuille architectural où l’Antiquité voisine avec la Renaissance, les coins de rue médiévale avec les églises baroques.
Pour éviter de s’évanouir devant un trop-plein de beauté sous l’effet du syndrome de Stendhal, suivez un cicérone hors de pair en la personne de Bruno Racine, le plus romain des Français. Il vous guidera entre les sept collines (qui sont plutôt neuf), le long du Tibre, du Forum au Trastevere et de la Piazza Navona à la Piazza del Popolo. Vous apprendrez pourquoi Rome n’est plus une ville blanche, et pourquoi il ne faut pas dire « Lazio de Rome » pour parler d’une des deux équipes de calcio (football) de la Ville éternelle.
Une quête de sens qui est aussi un éveil des sens : avez-vous déjà goûté un abbacchio, suivi d’un gelato – con panna o senza panna (« avec ou sans crème fouettée ») ? Vous prendrez bien un verre de grattachecca avec le fantôme du Bernin ou de Poussin, de Chateaubriand ou de Freud…
Haut fonctionnaire et écrivain, Bruno Racine a été directeur de la villa Médicis (1997-2002), puis président du Centre Pompidou (2002-2007) avant de devenir président de la BnF (2007-2016).